
Déclaré également ‘’Persona non grata’’ par les autorités maliennes dimanche, le directeur de la division des droits de l’homme des Nations unies (Minusma) Guillaume Andali, est sommé de quitter le Mali dans un délai de 48 h. Cette mesure fait suite aux agissements ‘’déstabilisateurs et subversifs’’ de Guillaume Andali, indique le communiqué signé par le porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maiga.


Dans une déclaration, le ministère malien des Affaires étrangères accuse Guillaume Andali, de transmettre au Conseil de sécurité de l’ONU la version proposée par des “usurpateurs” se faisant passer pour des militants de la société civile, en ignorant les autres versions.
« A l’occasion des différentes sessions du Conseil de sécurité des Nations unies sur le Mali, les actions de M. Andali ont consisté à sélectionner des usurpateurs s’arrogeant le titre de représentant de la société civile malienne, en ignorant les autorités et les institutions nationales », précise le gouvernement malien.
Des comportements qu’il qualifie comme ‘’une action déstabilisante et subversive’’.
La partialité de Guillaume Andali a été encore plus manifeste lors du dernier examen du Conseil de sécurité des Nations unies sur le Mali”, jour de l’intervention au titre de la société civile d’Aminata Cheick Dicko, qui subit depuis son discours une violente campagne de dénigrement.
La Rédaction