La ministre togolaise Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma a présenté les réalisations du Togo en matière de promotion de l’égalité des sexes lors de la 68ème session de la Commission de la condition de la femme à New York. Elle a mis en avant les mesures juridiques prises par le pays, telles que la révision du Code des personnes et de la famille pour mieux reconnaître les droits des femmes, ainsi que l’adoption d’un nouveau code pénal pour punir les violences et les discriminations à leur encontre.

Sur le plan économique, le Togo a mis en place des initiatives visant à renforcer l’autonomisation économique des femmes, notamment à travers la création du Fonds national de la finance inclusive en 2014, qui a permis à un grand nombre de femmes d’accéder aux crédits. De plus, des projets comme l’appui à l’employabilité des jeunes entrepreneurs, la création de Zones d’aménagement agricoles et le programme de filets sociaux ont favorisé la participation des femmes dans différents secteurs économiques.

En ce qui concerne la participation politique, la ministre a souligné les progrès réalisés par le Togo, avec une augmentation significative de la représentation des femmes dans les instances de décision, notamment au sein du gouvernement et de l’Assemblée nationale.
Malgré ces avancées, des défis persistent, notamment en matière d’éducation des filles, de lutte contre les normes socioculturelles restrictives et de prévention des violences basées sur le genre. La ministre a également évoqué la menace de l’extrémisme violent, qui pourrait compromettre les progrès réalisés en matière d’autonomisation des femmes.
Pour l’avenir, le Togo s’engage à renforcer ses efforts, avec le soutien du président Faure Essozimna Gnassingbé, pour étendre et consolider les mesures et programmes en faveur du bien-être des femmes et des filles.