Le Mali est sévèrement sanctionné par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest. Ces sanctions touchent entre autres, « la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la CEDEAO et le Mali, la suspension de toutes les transactions commerciales entre les pays de la CEDEAO et Mali, à l’exception des produits comme les biens de consommation essentiels, produits pharmaceutiques, les fournitures et équipements médicaux, y compris le matériel pour le contrôle du COVID-19, produits pétroliers et électricité, le Gel des avoirs de la République du Mali dans les Banques Centrales et Commerciales de la CEDEAO, la suspension du Mali de toute aide financière des institutions financières de la CEDEAO (BIDC et BOAD)».
C’est ce qui ressort de la session extraordinaire ce 9 Janvier des chefs d’états et de gouvernement de l’espace.
Les chefs d’états et les différentes autorités impliquées ont constaté avec regret « l’échec des autorités de transition au Mali à organiser les élections présidentielles d’ici au 27 février 2022 contrairement à l’accord conclu avec l’Autorité de la CEDEAO le 15 septembre 2021 et à l’engagement de la Charte de la transition. »
Aussi, le chronogramme remis le 31 décembre 2021 par les autorités de transition à la présidence de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO, prévoit la tenue d’élections présidentielles d’ici fin décembre 2026. Cela impliquera une période de transition de six ans et demi (6,5) ans.
Les sanctions, précise le communiqué sanctionnant cette rencontre seront appliquées immédiatement et resteront en vigueur. Les sanctions ne seront progressivement levées qu’après la finalisation d’un chronogramme acceptable et convenu et le suivi de progrès satisfaisants réalisés dans la mise en œuvre du chronogramme des élections.