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Lomé accueille une réunion de la CEDEAO sur la réduction des taxes aéroportuaires

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La question des tarifs élevés des voyages aériens en Afrique de l’Ouest a refait surface avec force, poussé par des taxes et redevances aéroportuaires bien au-dessus de la moyenne mondiale. Face à cet obstacle majeur au développement du transport aérien, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a décidé d’agir pour alléger cette pression financière.

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Depuis ce 5 novembre, une série de réunions de haut niveau se tient à Lomé. Pendant quatre jours, ministres de l’aviation, directeurs généraux de l’aviation civile, opérateurs aéroportuaires et autres acteurs du secteur se réuniront pour examiner les moyens de réduire les coûts de transport aérien. L’objectif est de proposer des réformes permettant de diminuer les redevances et taxes aéroportuaires, tout en harmonisant les protocoles de sécurité pour alléger les frais opérationnels des compagnies aériennes.

Dans son communiqué, la CEDEAO dénonce le poids des redevances et taxes imposées dans la région par les gouvernements et les opérateurs aéroportuaires, qu’elle qualifie de “barrières étouffantes” pour l’industrie. En effet, ces charges impactent lourdement la compétitivité des compagnies aériennes locales, rendant difficile leur survie face aux transporteurs étrangers.

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Les conclusions de précédents rapports confirment cet état des lieux. Le Conseil international des aéroports (ACI) a plusieurs fois relevé que les pays africains, et notamment ceux d’Afrique de l’Ouest, imposent parmi les redevances aéroportuaires les plus élevées au monde. Dans certains cas, celles-ci dépassent 100 USD par passager, faisant des voyages aériens un luxe inaccessible pour une grande partie de la population.

Cette initiative de la CEDEAO s’inscrit également dans le cadre d’une démarche continentale plus large visant à établir le Marché unique du transport aérien africain (MUTAA), pierre angulaire de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Une baisse des coûts de transport pourrait ainsi favoriser le développement du tourisme, de l’éducation, de la santé et du commerce intra-africains. En rendant les billets d’avion plus accessibles, la CEDEAO espère encourager la libre circulation des personnes et des biens, un facteur essentiel pour stimuler la croissance économique de la région.

Avec des discussions en cours et l’engagement des autorités locales, l’Afrique de l’Ouest pourrait bientôt connaître un changement significatif dans son paysage aérien, ouvrant ainsi la voie à un transport aérien plus inclusif et compétitif.

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