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Crise post électorale: La Guinée compte ses morts, Amnesty International dénonce l’usage de balles réelles

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La crise post-électorale s’installe en Guinée Conakry après les résultats du scrutin du 18 octobre 2020. Les manifestions contre le troisième mandat du président Alpha Condé proclamé vainqueur du scrutin du 18 octobre dernier tourne au vinaigre, avec à la clé des blessés et des morts d’homme.

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Pendant que le gouvernement parle de 18 morts, l’oppositon de son côté évoque une centaine de personnes tuées par les forces de sécurité.

Dans la foulée, Amnesty International a déclaré dimanche 25 octobre que les forces de sécurité avaient tiré à balles réelles contre des manifestants.

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L’organisation de défense des droits de l’homme dit en venir à cette conclusion, après avoir travaillé avec des témoignages, de photos et de vidéos authentifiées .

Fabien Offner, chercheur pour l’Afrique de l’Ouest et centrale à Amnesty International, a expliqué chez nos confrères de RFI comment ils travaillent pour vérifier les informations données : « On remonte aux auteurs de la vidéo, et l’on travaille avec des collaborateurs qui sont spécialisés dans les images satellites pour permettre une fois qu’on a eu quelques éléments sur l’adresse précise où a été tournée ces vidéos, pour vérifier cette localisation. »

D’autres organisations à l’instar de l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) se sont également prononcées sur la crise post-électorale guinéenne et ont exigé l’ouverture d’une enquête urgente et indépendante sur ces bavures et violations des droits de l’homme.

Pour rappel, en vue de trouver une solution à cette crise post-électorale, une mission de médiation internationale séjourne en Guinée depuis dimanche soir. Ell est composée du président de la Commission de la Cédéao Jean-Claude Kassi Brou, de Mohamed Ibn Chambas pour les Nations Unies des commissaires aux affaires politiques de l’Union africaine, Cessouma Minata Samate, et de la Cédéao, le général Francis Behanzin.

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