Un drapeau national représente un pays ou une nation. Le gouvernement arbore le drapeau, mais il peut être aussi arboré par les citoyens du pays. De cet fait, le drapeau est sacré, et cela s’exprime lors des cérémonies officielles au nom du pays (remise de drapeau au président lors prestation de serment, remise de drapeau aux joueurs de l’équipe nationale pour la participation à une compétition internationale).
Les derniers évènements dans le secteur éducatif ont amené des élèves à développer des actes inciviques. Des élèves sortis dans la rue pour réclamer leur enseignant dans les classes, se sont permis de bruler le drapeau national. Un fait qui porte atteinte à l’honneur du pays, selon le ministre des droits de l’homme, Christian Trimua.
« Le drapeau national, c’est plus qu’un fétiche. Nul n’a le droit de brûler le drapeau. On peut contester les décisions du gouvernement, mais on ne peut s’en prendre au drapeau ou à l’armoirie », a indiqué Christian Trimua, le Ministre des Droits de l’Homme, de la Formation à la Citoyenneté, des Relations avec les Institutions de la République.
Christian Trimua a également fait cas des attaques terroristes qui menacent la sécurité du pays. Les attaques visaient le drapeau, selon le ministre, mais heureusement, l’attaque de Sanlouanga a été « repousée » par l’armée togolaise. Les braves chefs des armées ont décorés par le Chef de l’Etat.
Et pour finir, le ministre a également touché l’usage fait du drapeau lors des manifestations festives. L’exemple de l’usage du drapeau sur les photos publiées publiées sur les réseaux sociaux en marge de la célébration du 27 avril 2022, en est la parfaite illustration.
« Le drapeau est un élément de fierté et non banal », rappelle le ministre à ceux qui se sont prêtés à ces activités déplacées.
L’appel est lancé pour un comportement civique et le respect des emblèmes et symboles de la République.
Lazarre KONDO
Joindre la rédaction de Matin Libre Togo au +228 90 38 37 20