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Seconde lecture de la constitution   « Il faut féliciter le chef de l’État », Me Jean Degli

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Une table ronde organisée ce mardi 9 avril 2024 par la Plateforme de la société civile pour la bonne gouvernance et la transparence démocratique, a permis d’expliquer les implications du passage du régime présidentiel au régime parlementaire au Togo. Les débats, qui ont réuni des experts en droit constitutionnel et des universitaires, ont porté sur l’adaptabilité de la constitution aux évolutions socio-culturelles et politiques du pays.

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Placée sous le thème  ‘’Constitution : loi fondamentale immuable ou adaptable à l’évolution socio-culturelle et politique de la société’’, la rencontre a été animée par l’ancien ministre et constitutionnaliste, Me Jean Degli, l’avocat Jil-Bénoit Afangbedji et l’universitaire Ekoe Folly Gada.

 

L’universitaire Ekoe Folly Gada a encouragé l’audace dans l’expérimentation de nouvelles formes de gouvernance. Il a souligné que le « passage à une Ve République n’était pas une idée nouvelle et que la volonté d’innover était nécessaire pour répondre aux aspirations du peuple togolais ».

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Les débats ont par ailleurs porté sur le processus de révision constitutionnelle en cours, qui vise à recueillir les avis de toutes les couches de la société. Selon les intervenants, la lecture du texte par le chef de l’État témoigne de sa volonté de tenir compte des préoccupations populaires dans l’élaboration de la nouvelle constitution.

« Si le texte avait été déjà voté, s’il n’avait plus rien à dire, le chef de l’État ne demanderait pas qu’on aille faire une seconde lecture. Ça veut dire que le test n’est pas encore un texte final, sinon le président l’aurait promulgué. Mais le président a trouvé que nécessairement, si les Togolais se sont intéressés autant au texte, et on commençait à parler, même sans l’avoir totalement lu, c’est qu’il y a peut-être des choses dedans à aller revoir. Et c’est en ce sens qu’il faut féliciter le chef de l’État de n’avoir pas de façon braquée dit non, mais il aurait pu le faire. Mais il a dit non. Ça veut dire que le texte n’est pas encore voté. Lorsqu’il reviendra, si ce sont les parlementaires qui doivent le voter, ils le voteront définitivement. Et on aura un texte. Si c’est par un référendum qu’il faudra le faire, on le fera », a martelé Me Jean Degli.

Cette réforme constitutionnelle s’inscrit dans la volonté du pays de renforcer les droits et devoirs des citoyens, ainsi que les mécanismes de contrôle démocratique, afin de répondre aux exigences de la société togolaise en évolution.

 

FIN

 

 

 

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