La Direction générale du budget et des finances a rendu public un rapport où la réalisation par l’Etat togolais de différents projets et programmes dans le secteur de la santé entre 2019 et 2021 a mobilisé environ 206 milliards FCFA.
Environ 302 millions d’euros soit 206 milliards FCFA, c’est ce que l’État togolais a dépensé entre 2019 et 2021 dans le secteur de la Santé. Selon les données publiées par la direction générale du budget et des finances, on note qu’en 2019, une somme de 45 milliards FCFA contre 81 milliards FCFA en 2020 ont été dépensée dans la santé des populations togolaises. Aussi, le document indique que les dépenses de l’année dernière, soit 2021, s’établissent à 80 milliards pour un total d’environ 206 milliards FCFA.
Ces chiffres démontrent qu’en trois ans, le Togo a enregistré une hausse de 44% des dépenses de santé.
Signalons que les prévisions de l’année 2022 avoisineraient les 104 milliards FCFA contrairement à celles de 2023, 2024 et 2025 qui sont respectivement de 115 milliards FCFA, 63 milliards FCFA et 63 milliards FCFA, rapporte le document dont a fait cas le média Togo First.
En réalité, ces trois dernières années, l’État togolais a lancé plusieurs programmes dans ce secteur dont la prise en charge de la césarienne et le programme Wezou lancé récemment au bénéfice des femmes enceintes et des nouveau-nés. Officiellement lancé le 26 août 2021, le programme national d’accompagnement de la femme enceinte et du nouveau-né «Wezou» a déjà enrôlé plus de 160 106 femmes avec 69 296 accouchements pris en charge.
On note ainsi 956.545.364 FCFA dépensés dans le cadre de ce programme selon les chiffres avancés par le ministre délégué chargé de l’accès universel aux soins Agba-Assih Mamessilé Aklah en Mai dernier.
On note également la construction et l’équipement des centres de santé dans plusieurs villes par le gouvernement du Président Faure Gnassingbé. Sans pour autant oublier les importants investissements effectués par l’État dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus ces dernières années. Il est aussi envisagé la mise en œuvre du programme Assurance maladie universelle (AMU) dont la gestion est déjà confiée à l’Institut national d’assurance maladie (INAM).
Rollis HOUESSOU