
Le pape François séjourne depuis cet après-midi à Kinshasa pour une visite de quatre jours en République démocratique du Congo (RDC).Il est reçu par le président Félix Tshisekedi avant la grande messe qu’il présidera ce mercredi.


Cette visite, prévue en juillet 2022, avait été reportée en raison des douleurs au genou du chef de l’Eglise catholique, 86 ans, qui se déplace en chaise roulante, mais aussi des risques de sécurité à Goma, dans le nord-est du pays, une étape finalement supprimée.
Au Congo démocratique, le souverain pontife devrait surtout appeler à faire taire les armes dans un pays rongé par des violences meurtrières et où les deux tiers des habitants vivent avec moins de 2,15 dollars par jour.
La RDC fait face à la résurgence du groupe armé M23 qui a conquis au cours des derniers mois de vastes pans du territoire du Nord-Kivu, province congolaise frontalière du Rwanda accusé d’ingérence par Kinshasa. Cette visite intervient deux semaines après un attentat sanglant revendiqué par le groupe Etat islamique (EI) dans une église pentecôtiste du Nord-Kivu.
« La République démocratique du Congo souffre, surtout dans l’Est du pays, en raison d’affrontements armés et de l’exploitation », a déclaré dimanche le pape, lors de la prière hebdomadaire de l’Angélus à Rome, présentant cette visite comme un pèlerinage de paix.
Dans ses discours, le chef des catholiques devrait aborder, entre autres, le défi du réchauffement climatique et de la déforestation, l’éducation, les problématiques sociales et sanitaires et le soutien à la communauté chrétienne. Le pape François rejoindra vendredi Juba, capitale du Soudan du Sud.
La Rédaction