Les femmes des médias togolais élèvent leur voix contre le harcèlement sous toutes ses formes. Elles ont mené le 28 juillet dernier, des réflexions en vue de trouver des approches de solution au fléau.
L’initiative émane de l’association des Femmes professionnelles des médias (AFMP) et placée sous le thème ‘’harcèlement des femmes professionnelles des médias, un frein à l’épanouissement socio-professionnel’’. Elle est organisée en marge de la journée de la femme africaine, observée le 31 juillet de chaque année. Une journée qui met en lumière les contraintes auxquelles les femmes font face et permet de discuter des stratégies pour promouvoir l’égalité des sexes et le développement durable en Afrique.
À travers la conférence-débat, les femmes veulent unir leur voix pour exiger des mesures concrètes et des politiques qui protègent les femmes des médias contre toute forme de harcèlement.
«Dans les médias, nous avons remarqué que nos stagiaires, nos sœurs qui viennent souvent se confier à nous, sont véritablement dans cette culture du silence et de la peur, donc n’arrivent pas à dénoncer le harcèlement. On pense que c’est important qu’on puisse véritablement accompagner les femmes dans la dénonciation », a déclaré Elisabeth Apampa, présidente de l’association des femmes professionnelles des médias.
Le harcèlement des femmes dans les médias est toujours d’actualité malgré les progrès réalisés en matière d’égalité de genre. Il se manifeste par des comportements intimidants, des dévalorisations répétées, la cyber intimidation, les discriminations professionnelles.
L’association des Femmes professionnelles des médias (AFMP) marque ainsi un grand coup en posant le débat sur le harcèlement des femmes. Elle entend produire une note d’information pour éclairer davantage l’opinion sur le sujet et surtout briser les chaînes du fléau dans la société togolaise, et particulièrement dans l’univers médiatique togolais.