

La préfecture de Doufelgou pleure l’un de ses fils les plus éminents. Patrice Yao Kanekatoua, figure respectée de la vie sociopolitique togolaise, s’en est allé, laissant derrière lui le souvenir d’un homme de conviction, de foi et d’engagement pour sa communauté.
Ce départ suscite une vive émotion dans les monts Blancs et au-delà. Fils du terroir profondément attaché à sa terre natale, Patrice Kanekatoua incarnait la dignité, le travail et le sens du bien commun. Toujours disponible, à l’écoute et tourné vers les autres, il fut un artisan de l’unité et un guide pour de nombreux jeunes qu’il a su inspirer et former.
Son entourage se souvient d’un patriote sincère, d’un homme de valeurs qui ne se contentait pas de parler du changement, mais qui le vivait au quotidien. « Le souvenir du juste est une bénédiction », rappelle un proche, citant les Écritures. Pour beaucoup, le souvenir de Patrice restera en effet une bénédiction pour Doufelgou et pour le Togo.

Homme de foi, il a mené, selon les mots de l’Apôtre Paul, « le bon combat ». Ses actions en faveur de la justice, du développement et de la paix témoignent d’un parcours marqué par l’intégrité et la droiture. Son engagement pour sa préfecture et pour le Togo demeurera un exemple pour les générations futures.
Les hommages se multiplient à travers la préfecture. Cadres, jeunes, amis et compagnons de lutte saluent unanimement un « modèle de patriotisme et de fidélité », un homme dont l’œuvre et les valeurs continueront d’éclairer la voie.
« Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur, car leurs œuvres les accompagnent », dit l’Apocalypse (14:13).
À Doufelgou, ces mots prennent tout leur sens. L’héritage moral et humain de Patrice Yao Kanekatoua survivra dans les cœurs et dans les actes de ceux qu’il a inspirés.
Adieu, Patrice. Ton nom restera gravé parmi ceux qui ont aimé leur peuple et servi leur pays avec loyauté et courage.
Par François M., journaliste – Le Prince héritier des Monts Blancs

