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Dégradation des terres : Le gouvernement met en œuvre le projet de gestion durable des terres arides

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Les régions du Togo sont en proie au réchauffement climatique et la sécheresse des terres y est fréquente.

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Dans son processus de mise en oeuvre à travers le « projet de gestion durable des terres et écosystèmes des zones semi-arides du nord du Togo », le ministre en charge de l’environnement et des ressources forestières, Katari Foli-Bazi a présidé la cérémonie d’ouverture de ce projet le jeudi 04 août 2022 à Lomé.

Le gouvernement compte asseoir des initiatives pour accompagner les communautés rurales des Savanes et de la Kara deux régions touchées par ces changements climatiques.

Mais aussi assister les communautés victimes de la dégradation des terres, édifier les populations sur les bonnes pratiques et les sensibiliser sur les défis à relever pour faire face à ce fléau.

 

Le rapport national sur la neutralité en matière de dégradation des terres au Togo indique que la superficie totale des terres dégradées sur la période 2000-2010 est de 234 900 ha, soit 4,14 du territoire national. Les zones les plus dégradées se retrouvent dans les régions des Savanes (5,8%), Maritime (2,6%) et de la Kara (2.3%).

 

 

Une situation alarmante que le gouvernement souhaite freiner avec ce projet de gestion durable des terres.

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Après la définition grandes lignes et les démarches à entreprendre de manière commune, le document a été soumis au Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), il va être financer après approbation, lors de la session de son conseil, qui a eu lieu le 07 juin 2022.

 

Pour le ministre Katari Foli-Bazi, c’est une consécration pour les acteurs inclus.

« L’approbation de ce nouveau projet pour le Togo est une consécration et une reconnaissance de vos différents efforts en tant qu’acteurs, depuis la définition en 2017 des cibles de neutralité en matière de dégradation des terres jusqu’à ce jour», a-t-il fait savoir.

 

Le ministre admet que démarrer le programme par ces deux régions était nécessaire, vu l’avancée de l’aridité des terres dans ces zones et la disponibilité des moyens.

« Comme je l’ai toujours dit, la dégradation des terres ne concerne pas que la région de la Kara et celle des Savanes, mais vu des ressources financières disponibles, il a fallu démarrer avec les zones où la situation est plus alarmante, le temps de continuer la recherche des ressources additionnelles pour y faire face au niveau des autres régions de notre pays. Les causes de la dégradation des terres sont surtout d’ordre anthropique, parmi lesquelles les mauvaises pratiques agricoles, la déforestation, l’exploitation minière. Au regard de cette situation, il s’agit dès lors de préserver et restaurer les écosystèmes terrestres et ses ressources connexes en évitant que possible la dégradation de nouvelles terres, et aussi en mettant en place des mesures pertinentes pour restaurer les terres déjà dégradées», a-t-il laissé entendre.

 

La finalité du projet est de restaurer 59 000 ha de terres dégradées, vulgariser les bonnes pratiques de gestion sur au moins 37 000 ha, développer les techniques améliorées de gestion durable sur 429 000 ha d’aires protégées.

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