En Côte d’Ivoire, les entreprises de presse écrite ont progressé sur leur transition vers le numérique. Seulement, plusieurs éditeurs de presse se sont plaints de la difficulté pour les médias digitaux à accéder à l’aide publique.
En Côte d’Ivoire, le gouvernement a dissous le Fonds de Soutien et de Développement de la Presse (FSDP), pour le remplacer par l’Agence de Soutien et de Développement des Médias (ASDM). L’information a été rendue publique le mercredi 4 mai dans le compte rendu du Conseil des ministres.
« Au titre du Ministère de la communication, le conseil a adopté deux (02) décrets. Un décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement de l’ASDM et un décret portant dissolution du FSDP, et transfert de toutes ses activités à la nouvelle agence », peut-on lire dans le communiqué.
Les autorités ivoiriennes ont expliqué vouloir améliorer la gestion de l’aide publique aux médias en vue d’assurer la liberté de la presse et de garantir le droit du citoyen à l’information. En effet, certains médias, notamment la presse numérique, se plaignaient de ne pas avoir accès à l’aide publique.
Comme son prédécesseur, l’ASDM est donc chargée de soutenir et d’accompagner les entreprises du secteur des médias privés, les organisations professionnelles et toute organisation œuvrant à la promotion des médias. Seulement, contrairement au FSDP, la nouvelle agence inclut dans son cahier des charges les médias audiovisuels et la presse numérique.
Ce changement permet que l’aide publique aux médias puisse toucher tous les acteurs des secteurs de la presse, quel que soit leur format.