La boisson énergisante “Vody Energy” sème le trouble parmi la jeunesse ivoirienne, en particulier au sein des écoles. Cette boisson, contenant au moins 18% d’alcool, est devenue une habitude pour de nombreux élèves, qui la consomment discrètement en classe pour améliorer leur concentration.
Malgré l’interdiction de la vente de cette boisson aux moins de dix-huit ans, les écoliers la trouvent facilement aux abords des écoles et dans les gares. La consommation excessive de “Vody Energy”, qui mélange des substances énergisantes à de la vodka, entraîne de graves conséquences sur la santé des consommateurs, en particulier les jeunes.
Le récit tragique de l’adolescent Brice N’Goran, décédé en 2020 après avoir consommé quinze canettes de cette boisson pour faire face à un chagrin d’amour, est une illustration frappante de ces dangers.
La caféine présente dans la boisson atténue l’effet de l’alcool, poussant les consommateurs à en boire davantage. Cela peut mener à l’ivresse et à des conséquences graves, y compris des problèmes comportementaux et de santé.
L’État a mis en place des mesures pour lutter contre l’abus d’alcool chez les jeunes, notamment des lois interdisant la vente de ces boissons aux mineurs. Cependant, malgré ces efforts, les jeunes restent exposés aux dangers de l’alcoolisme.
Des organisations de la société civile, comme l’Association Imagine le Monde (AIM) et l’ONG Lutte contre la Consommation Abusive de l’Alcool (LCACI), mènent des actions de sensibilisation pour prévenir la consommation d’alcool chez les jeunes. Cependant, la mise en application stricte de la loi et la sanction des établissements qui servent de l’alcool aux mineurs sont nécessaires pour résoudre ce problème.
Les chiffres montrent que malgré ces initiatives, de nombreux jeunes continuent de consommer de l’alcool, ce qui souligne l’importance de la sensibilisation et de l’application rigoureuse de la loi pour protéger la jeunesse ivoirienne des dangers de l’alcoolisme.
