Après sa libération l’ex président Burkinabé Roch Marc Christian Kaboré évincé le 24 janvier par le lieutenant colonel Paul-Henri Damiba, pourra resider chez lui. Entre temps un départ à l’étranger pour des raisons médicales est pressenti. La CEDEAO avait fait pression pour sa libération sur les autorités burkinabè. Dans un communiqué en date du 02 juillet sa situation avait été décrite par le gouvernement qui affirmait qu’il «réitère ses bonnes dispositions au dialogue inclusif et son engagement à œuvrer au succès de la transition», ajoutant que cette décision a été prise sur des « concertations entamées il y a un peu plus de trois semaines avec l’ancien président du Faso ».
Roch Marc Christian Kaboré pourra donc résider chez lui avec un dispositif sécuritaire lié à son statut d’ancien chef de l’État. Il pourra recevoir qui il veut et quand il veut, sans protocole ou moins.
Sur conseil de ses médecins, il est libre d’aller se faire soigner à l’étranger s’il le faut, car beaucoup l’ont remarqué, il aurait perdu du poids lorsqu’il a été vu en public se rendant à la présidence pour rencontrer son successeur.
Aimée DRAVIE