Le Togo dispose depuis décembre 2022 d’un nouveau cadre réglementant le secteur des transports. La loi n°2022-023 d’orientation des transports, a pour objectif de professionnaliser le domaine. Dans ce cadre, le ministère des transports routiers, aériens et ferroviaires a échangé ce jeudi à Lomé, avec les acteurs de transports routiers, sur la professionnalisation et la sécurité routière.
L’objectif de la rencontre est de permettre aux acteurs impliqués, de s’imprégner des dispositions et de trouver ensemble des solutions efficaces aux pratiques, pour une bonne application de la nouvelle loi. Le ton des travaux a été donné par le ministre en charge des transports routiers, Atcha-dédji Affoh, en présence de son collègue des travaux publics, Zouhératou Kassa-Traoré et celui de la sécurité et de la protection civile, Calixte Madjoulba.
Il faut souligner que le sous-secteur du transport sur la base du diagnostic réalisé en 2017, révèle plusieurs dysfonctionnements. Il s’agit notamment du cadre légal et réglementaire inadapté, la non-professionnalisation des opérateurs du transport routier, l’atomisation de l’offre de transport, la vétusté du parc automobile, l’insécurité routière, la persistance des pratiques anormales sur les corridors. Des défis que compte relever les autorités togolaises à travers l’édiction de la nouvelle loi.
« L’ambition du chef de l’Etat, est de faire du Togo, une plaque tournante incontournable de transit en Afrique de l’Ouest et un hub logistique de services. La mise en place d’un hub logistique nécessite un système de transport capable d’offrir des services de transport routier de marchandises et des personnes, fiables, sûr et durables », a déclaré Atcha-dedji Affoh, ministre des transports aériens, routiers et ferroviaires.
Le gouvernement dans le but de réaliser sa vision stratégique, a opté depuis quelques années, la formation et la professionnalisation du sous-secteur routier par l’organisation de tous les acteurs routiers en faîtière.
«Cette rencontre de divulgation de la nouvelle loi, vient poser les bonnes bases de la professionnalisation du sous-secteur du transport. Nous ne voulons pas qu’au Togo, un conducteur de camion, bus autocar, bus, soit au volant avec de faux permis de conduire ou encore de licence. La loi permet de procéder au contrôle », a confié, Rémy kpadénou, Premier vice-président de Faîtière patronale togolaise des transporteurs routiers.
L’atelier d’échanges témoigne une fois encore de l’engagement des autorités togolaises de rendre plus professionnel le secteur des transports.