Afin de clarifier les rôles respectifs du secteur public, du secteur privé et des partenaires au développement dans la mise en oeuvre de la ZLECAF au Togo, un atelier a été organisé du 17 au 18 octobre 2019 avec le soutien de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).
Ledit atelier s’inscrit dans une démarche inclusive visant à recueillir les recommandations de diverses parties prenantes autant du secteur public que du privé togolais dont le groupe de Travail Technique sur la ZLECAF, le Comité ZLECAF, des associations patronales et des acteurs de la société civile.
<< Le ZLECAF est une opportunité pour les opérateurs économiques togolais et les industriels >>, a indiqué Akuétey Johnson, représentant le ministère du Commerce.
Selon lui, le document soumis à validation cible plusieurs chaînes de valeurs au Togo qui peuvent tirer des avantages du mécanisme continental, notamment dans le secteur agricole, la transformation du phosphate et la production d’huile.
<< Nous avons également les secteurs des télécoms, les services aux entreprises, les services financiers et le tourisme >>, a-t-il indiqué.
La stratégie est fondée sur l’analyse des opportunités et défis du pays en matière de commerce extérieur. Elle vise à renforcer les mécanismes institutionnels qui permettront d’assurer une mise en œuvre réussie et opportune de la ZLECAF. Cette même stratégie veille à ce que les actions en faveur de l’accélération de l’insertion du Togo dans le commerce intra africain reste compatible et en harmonie avec les autres politiques et stratégies déjà en place au Togo.
A l’ouverture des travaux, Damien Mama, a expliqué qu’au Togo, la mise en oeuvre de la ZLECAF produirait des effets incontestables. << Si les exportations de l’Afrique de l’Ouest vers l’Afrique devraient augmenter entre 8,3% et 11,9%; celles du Togo vers l’Afrique devrait connaitre une hausse globale dans le même ordre >>, a-t-il fait savoir. « Au Togo, la mise en œuvre de la ZLECAf produirait des effets incontestables. Si les exportations de l’Afrique de l’Ouest vers l’Afrique devraient augmenter entre 8,3% et 11,9%; celles du Togo vers l’Afrique devrait connaitre une hausse globale dans le même ordre », a-t-il aussi précisé.
Dès le mois prochain, des ateliers de sensibilisation à l’intérieur du Togo sont prévus et seront soutenus par la CEA avec le financement de l’Union Européenne (UE).
Bernadette AYIBE