Démarrés en 2020, les travaux de réfection de la route Avépozo-Aného devront être à termes avant Mars 2022, d’après le cahier de charges attribué aux entreprises.
Mais les constats sur la route démontrent clairement qu’un retard ne peut pas être évité.
Les travaux ne semblent pas connaître un avancement même à quelques jours de l’échéance.
Il y a quelques semaines, le préfet du Golfe Kossi Dzinyefa ATABUH et le maire de la commune de Golfe 6, Koffi Dagbovi étaient sur le chantier pour rappeler les premiers responsables à accélérer les travaux. Chose qu’ils ont promis revoir en mettant en place une équipe de jour et de nuit.
Plutôt avant ces autorités, le premier ministre, Victoire Tomegah-Dogbé s’est elle-même déplacée pour leur demander d’accélérer les travaux afin d’être dans le temps et permettre aux usagers de circuler librement.
Malgré tous ces rappels à l’ordre, le chantier ne pourra être livré à temps, car certaines parties n’ont pas encore connu même la première couche du bitumage. Un peu plus loin vers Agbavi, un énorme trou clôturé avec des tôles rend compliquée la circulation à ce grand carrefour.
A Dague, le sol n’a pas encore été des coups de tracteurs pour laisser voir des caniveaux.
À partir de Togokome jusqu’à Aneho, la société Soroubat semble bien faire son travail. Même si elle accusera aussi un retard, elle a avancé au mieux dans les travaux.
La preuve avec beaucoup de partie déjà bitumée.
Ces constats amers dépassent les usagers et les riverains qui ne peuvent plus faire rentrer leurs engins dans leurs maisons.
Les commerçants et autres boutiques installés au bord de la route n’en peuvent plus car toujours déranger par la poussière.
Comment comprendre cette situation malgré la pression mise par les autorités ?
Les chefs de la société CRBC et de Soroubat sont-ils conscient de l’importance de cette voie dans le trafic commercial togolais ?