Le président de la république, Faure Gnassingbé est sur la voie de son quatrième mandat à la tête du Togo. Réélu avec 70, 78 % des voix au dernier scrutin présidentiel, il va prêter serment le 03 mai prochain, selon un communiqué rendu public par la Cour constitutionnelle.
Pour les cinq prochaines années, une bactérie de défis attend sans doute le locataire de la Marina.
Ces défis, le président de la république affiche sa volonté de les relever avec l’ensemble des citoyennes et citoyens du Togo.
L’inclusivité est donc le socle sur lequel, Faure Gnassingbé fonde son nouveau mandat.
Dans une interview accordée au journal économique FDI Intelligence, et traduite par nos confrères du site togoweb.net, le président togolais s’est confié sur ses ambitions tout au long de son prochain quinquennat.
« Nous abordons ce mandat avec un grand sentiment d’opportunité, de l’humilité et un sens des responsabilités. Ce nouveau mandat vise à consolider nos réalisations. Premièrement, assurer la paix et la sécurité : notre région connaît une situation sécuritaire particulièrement instable et sensible. Nous avons la responsabilité de protéger la population. L’émergence de la crise sanitaire due aux coronavirus nous rappelle une fois de plus notre obligation d’être constamment vigilants et de combiner des mesures préventives et défensives », a indiqué Faure Gnassingbé.
En seconde position, Faure Gnassingbé envisage mettre en place une structure de gouvernance plus ouverte et plus inclusive.
Pour le président fondateur de Unir, ce projet exige la mise sur pied des mécanismes qui facilitent une plus grande participation de chacun dans le processus de prise de décision.
« Cela, j’en suis convaincu, renforcera la responsabilité et donnera à la population les moyens de suivre les décisions qui sont prises », souligne le chef de l’Etat.
Le président de la république a un troisième objectif pour ses compatriotes. Il s’agit notamment de maintenir la production de richesses en accélérant le développement de secteurs à fort potentiel, conformément au plan de développement national 2018-2022.
Une projection qui inclut, selon lui, la poursuite de grands projets d’infrastructure tels que la modernisation de notre port et la construction d’une autoroute entre le nord et le sud du pays.
La santé et l’éducation de qualité ne sont pas du reste. Faure Gnassingbé leur accorde une attention particulière, car pour lui « le capital humain est l’atout le plus précieux du pays ».
Pour rappel, le président de la République a placé ses trois précédents mandats sous le sceau de réconciliation, les grands travaux et le social.