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Togo : Fin de course pour 21 nigérians présumés cybercriminels basés à Lomé

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La police togolaise vient encore de frapper fort. Elle vient en effet, de mettre fin aux activités malsaines de 21 nigérians vivant à Lomé se faisant passer pour des artistes et acteurs de cinéma.

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Le 26 août dernier, le réseau de cybercriminels a été démantelé.
Soi-disant spécialiste des crypto-monnaies, cette bande d’individus malveillants écument des groupes d’achat et de vente des devises en ligne, avec de fausses identités, pour escroquer leurs victimes.

Tout est parti d’une information reçue par la Police nationale relative à la présence dans un domicile, d’un groupe de jeunes qui passent toutes leurs journées enfermés et ne sortent que de nuit pour s’approvisionner en vivres.
L’enquête ouverte par la BRI-DGPN va permettre d’interpeller 21 personnes, de nationalité nigériane, logeant dans 04 domiciles sis au quartier Yokoè Agblégan à Lomé.

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La perquisition des lieux occupés par ces individus va permettre de saisir deux (02) vestes treillis, un poignard, deux cent grammes (200 g) de cannabis, vingt-cinq (25) ordinateurs portables, plusieurs cartes bancaires ainsi que d’autres matériels informatiques et de communication.

La suite de l’investigation a révélé que ces individus font partie d’un vaste réseau de cybercriminels basé au Nigeria. Leurs chefs les recrutent et les forment, avant de les envoyer dans différents pays de la sous-région dont le Togo, où ils louent des appartements afin de se livrer à des activités criminelles comme le détournement de la crypto monnaie.

Leur mode opératoire consiste d’abord à créer de fausses identités pour intégrer des groupes d’achat et vente de devises virtuelles sur les réseaux sociaux. Ensuite, ils proposent la vente de cette crypto monnaie, alors qu’en réalité, ils n’en ont pas la possibilité. Dès qu’ils reçoivent un transfert d’argent pour la vente de ces supposées cryptos monnaies dont l’achat se fait uniquement par transfert d’argent (Flooz et T-money), ils sortent du groupe, laissent leurs victimes dans le désarroi et créent une nouvelle identité pour intégrer un nouveau groupe à la recherche de nouvelles victimes.

D’après la police, lorsque cette activité de cyber escroquerie n’arrive plus à leur permettre d’assurer leur train de vie démesuré, ces individus n’hésitent pas à se lancer dans des vols à mains armées.

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