Débutée le lundi 22 août au centre de conférences de Lomé, la 72e session de l’OMS s’attaque ce 23 août au thème de la contrefaçon médicaments et de qualité inférieure.
La vente et la distribution des faux médicaments sous nos cieux continuent de faire des victimes et de peser lourd sur les états en Afrique en particulier, dans le monde en général, mais surtout plomb le système sanitaire. Aucun continent n’est épargné.
Lors de son allocution d’ouverture de la session, le Président de la République togolaise Faure Essosinam Gnassingbé, avait déjà signifié d’agir pour un meilleur accès aux soins de qualité pour tous et tenir compte des défis de l’heure.
«En Afrique, comme partout ailleurs, nous devons donc tenir compte des enjeux de l’heure, et surtout agir: Agir d’abord pour garantir l’accès à des soins de qualité pour tous, partout et en tout temps: Agir encore pour offrir une protection sociale et une couverture sanitaire universelle à nos concitoyens; Agir enfin pour éradiquer le phénomène des médicaments contrefaits et de mauvaise qualité… Il y a donc beaucoup à faire, cela est indéniable, a t-il déclaré».
En 2013, l’OMS avait mis en place le système mondial de surveillance et de suivi des produits médicaux de qualité inférieure ou falsifiés, pour inciter les pays membres à dénoncer les réseaux qui s’organisent, fabriquent et vendent ces médicaments d’usage peu recommandable.
Au début des années 2000, l’OMS estimait que les prises de médicaments contrefaits dans plus de 20 pays permettaient d’affirmer que dans 60 % des cas, les produits illicites visaient les pays à bas revenus tandis que 40 % ciblaient les pays développés. Des données rapportées par le «Leem», l’organisation professionnelle des entreprises du médicament opérant en France.
Avec l’arrivée des nouvelles technologies, la distribution de ces médicaments falsifiés c’est diversifiée et le commerce en ligne est devenu un secteur incontournable de la vente des produits illicites.
Selon une statistique de l’OMS, la proportion des médicaments contrefaits achetés sur des sites Internet illégaux serait de 50 %. Une information toujours issue du Leem.
A.D.