Santé : Nouvelle stratégie pour l'accès aux soins pour traîter les maladies non transmissibles graves
Les ministres de la santé africains se sont mis d’accord pour une nouvelle approche pour traitement des MNT. Une réunion de travail dirigée par le ministre de la santé Pr. Mustapha Mijiyawa, président de la session.
Les ministres ont convenu de renforcer les systèmes sanitaires des établissements pour permettre un dépistage et une prise en charge rapide des maladies non transmissibles graves. Des maladies, comme la drépanocytose, le diabète, les maladies cardiovasculaires, l’hypertension ou encore l’asthme, appelées aussi maladies chroniques. Elles favorisent le handicap, élèvent le taux de morbidité et de décès chez les enfants.
Des maladies qui, selon un rapport sont plus présentes sur le continent. Des maladies souvent traitées dans des établissements médico-sociaux de grand standing qui donnent peu de place à la classe inférieure pour la prise en charge. Des populations qui se trouvent dans les zones rurales avec de faibles revenus. Les infrastructures sanitaires et les systèmes de santé en Afrique sont très vétustes, les médecins des établissements publics, destinés à s’occuper des patients sont moins nombreux pour des populations pléthoriques. Le plus souvent ces agents médicaux préfèrent s’engager dans les établissements privés ou s’exportent pour s’assurer des lendemains meilleurs. Des inégalités dénoncées par l’institution onusienne pour la santé.
Avec ce nouveau plan dénommé “PEN PLUS”, les états et leurs établissements sanitaires sont invités à, «mettre en place des programmes standardisés pour lutter contre les MNT, tout en veillant à ce que les médicaments, les technologies et les diagnostics essentiels soient disponibles et accessibles dans les hôpitaux de district ».
Aimée DRAVIE