Rentrée scolaire : Des fonds pour la carte d'identité scolaire et cahiers de correspondance, le ministre Kokoroko veut mettre fin à ces "abus"

La rentrée scolaire est effective depuis ce lundi 26 septembre. Dans un contexte de crise sanitaire et de vie chère, le gouvernement a pris des mesures pour alléger la tâche aux parents d’élèves pour assurer la rentrée aux enfants.

Mais dans certains établissements publics, certaines pratiques notamment les collectes de fonds pour l’établissement de cartes scolaires, la vente des pochettes et cahiers de correspondance vont à l’encontre des efforts du gouvernement. Des ‘’abus’’ auxquels le ministre des enseignements primaire et secondaire, Dodzi Kokoroko veut mettre fin. Dans une nouvelle note, il veut mettre un terme à ces pratiques :
Lire le contenu de la note :
Il m’est revenu que des chefs d’établissement multiplient, contre toute éthique, des sources de collecte de fonds, sous prétexte d’offrir certains services, notamment l’établissement des cartes d’identité scolaires aux élèves des classes d’examen et parfois à tous les élèves de l’établissement, la vente des pochettes et des cahiers de correspondances rarement exploités. Ils imposent ces services à des prix exorbitants, avec la complicité de certains opérateurs économiques.
De telles pratiques ne sauraient avoir cours dans notre système éducatif au moment où l’Etat consent beaucoup de moyens pour soutenir la résilience des populations face à la crise sanitaire et la cherté de la vie. Dans ce contexte, et pour soulager la peine des parents d’élèves, l’Etat a décidé de la gratuité des frais de scolarité et d’inscription aux différents examens, de l’accompagnement des établissements publics en les dotant des subventions compensatoires et substantielles qui pourraient être soutenues par des cotisations parallèles plafonnées autorisées.
Pour mettre un terme à ces abus, je demande aux établissements publics de prendre en charge dans leur budget, l’établissement des cartes scolaires dans un format simple et pratique.
Les établissements privés laïcs et confessionnels, doivent prendre toutes les dispositions nécessaires pour offrir les services susmentionnés à des prix raisonnables, conformément au contenu de la présente note.
J’invite les directeurs régionaux de l’éducation et les chefs d’inspection à encadrer l’établissement desdits documents et à rapporter toute dérive qui serait constatée dans les écoles, établissements scolaires et centres de formation technique et professionnelle, tous ordres confondus.
La rédaction