Opération ‘’Feux Tricolores’’ : Trois questions au Colonel Yaovi OKPAOUL, directeur général de la police
Démarrée le 31 juillet dernier, l’opération “Feux Tricolores” continue sur les routes togolaises.

Démarrée le 31 juillet dernier, l’opération “Feux Tricolores” continue sur les routes togolaises. À la fin de la première semaine, plus de 4 200 usagers ont délibérément violé les feux tricolores et des conducteurs sensibilisés. Dans une interview accordée à la radio Pyramide FM, le directeur général de la police, le Colonel Yaovi OKPAOUL est revenu sur les motivations de l’opération et la prochaine phase qui débute la semaine prochaine.

Pourquoi l’opération a-t-elle été lancée ?
Cette opération, c’est le ministre de la Sécurité et de la protection civile qui l’a lancé suite au constat des accidents des engins à deux roues ne diminue pas, alors le chiffre des accidents mortels est en train de décroitre, il a décidé d’agir sur ce volet.
Comment se déroule exactement l’opération ?
L’opération est d’observer attentivement les usagers de la route et lorsque vous violez les feux terricoles, vous êtes interpellés. Elle consiste à sensibiliser les usagers de la route. Il y a aussi une pénalité qui consiste à faire attendre, au moins plus d’une heure, celui qui a violé les feux tricolores, après, on sensibilise la personne.

Y a-t-il une durée pour l’opération ?
Cette opération a une grande ambition. Aujourd’hui, on s’intéresse au respect des feux tricolores, dès la semaine prochaine, on va s’intéresser à la sécurité physique des personnes sur la moto. Les passagers qui sont sur les motos doivent porter, eux aussi, des casques.
Le conducteur de la moto et le passager courent le même risque en cas d’accident. C’est ainsi qu’on découvre des morts sur motos. Ils étaient à deux, l’accident survient, mais le conducteur s’en sort tout de suite, mais le passager, il tombe te succombe.
Nous comptons parmi les 197 morts, il y a au moins 30 pour cent qui sont morts dans ces conditions. On va commencer par un délestage. Celui qui n’a pas de casque, il y a des transports en commun qui circulent, des taxis, les bus sotral. Ceux qui ne veulent pas porter de casque, il vaut mieux qu’ils prennent un taxi. Mais ceux qui s’entêtent à prendre des motos alors qu’ils n’ont pas de casque, lorsqu’ils rencontrent les forces de l’ordre quelque part, le passager se fera débarquer et il laisse la moto partir.
J’appelle la population à accepter ce principe parce que c’est le bien à nous tous. Il faut qu’on limite les accidents.