Les services de planification familiale (PF) et de santé sexuelle et reproductive (SSR) peinent à répondre aux besoins, surtout en dehors des grands centres urbains. L’absence de sensibilisation et d’éducation sur ces questions laisse de nombreux jeunes démunis face à leurs choix de vie. Pourtant, des solutions innovantes émergent pour répondre à ces défis.
L’activité ExpandPF, soutenue par l’USAID, mise sur les technologies numériques pour combler ces lacunes. Un atelier ouvert à Lomé ce lundi rassemble une quarantaine des jeunes du Togo, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire et de la Mauritanie.
En partenariat avec des acteurs comme EtriLabs, ce projet cherche à diffuser des informations essentielles sur la PF/SSR, tout en engageant activement les jeunes dans des projets éducatifs interactifs et des initiatives de plaidoyer.
Cette approche repose sur un constat simple : la jeunesse a le pouvoir d’influencer le changement. En les formant comme des champions de la PF/SSR, ces jeunes deviennent des acteurs clés dans la promotion de normes de santé positives et l’influence des politiques à tous les niveaux.
« Nous voulons amener les jeunes à s’impliquer dans les questions de la santé de reproduction, à se questionner sur leur rôle, responsabilité et contribution au sein de ce projet », a indiqué Anita Kouvahey-Eklu, conseillère technique senior au Bureau régional ExpandPF.
Le projet ExpandPF se distingue par son engagement à équiper ces jeunes leaders des compétences nécessaires pour mener des actions de plaidoyer efficaces. Grâce à des plateformes numériques, ces jeunes pourront étendre leur impact au-delà des frontières locales, atteignant une audience nationale et régionale.
« Les défis liés aux taux de fertilité élevés et à l’accès limité aux services de santé reproductive freinent le développement socio-économique en Afrique de l’Ouest et du Centre. Les jeunes, en particulier, ont un rôle clé à jouer pour surmonter ces obstacles et promouvoir des changements positifs. Cet atelier leur offre une opportunité d’acquérir des compétences, d’échanger des idées, et de développer des stratégies pour améliorer la santé et le bien-être de leurs communautés », peut-on noter du discours de Dr. Josée Nayo-Apétsianyi, représentant le ministre de la santé du Togo.
Cette stratégie intégrée vise à assurer la durabilité des initiatives, maximisant ainsi leur succès et leur acceptation par les communautés.