Après avoir collaboré entre 2020 et 2022 pour améliorer la cohésion sociale et la résilience des communautés dans leurs régions frontalières, le Togo, le Bénin et le Burkina Faso entament maintenant une nouvelle phase de leur engagement contre les conflits communautaires et l’extrémisme violent.
La semaine dernière à Lomé, ces trois pays voisins ont lancé la deuxième étape du Programme d’appui à la prévention des conflits et de l’extrémisme violent dans les zones frontalières, avec le soutien des Nations Unies. Désormais, le projet vise à s’attaquer aux facteurs de fragilité dans ces zones frontalières.
Selon le Bureau Togo de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), cette nouvelle phase se concentrera principalement sur deux aspects essentiels : le renforcement des mécanismes locaux de prévention et de réponse aux conflits communautaires, tant au niveau local qu’au niveau transfrontalier, et le renforcement de la résilience socio-économique des femmes et des jeunes.
De plus, cette initiative cherchera à capitaliser les réalisations obtenues depuis 2020, telles que les mécanismes locaux de dialogue, de prévention et de résolution des conflits, ainsi que le soutien aux jeunes et aux femmes vulnérables.