Le 2e forum des femmes pour la femme et l’enfant s’est tenu ce 02 août 2023 à Lomé. Il est organisé par les associations Femmes d’Action et Cœur Solidaire, en marge de la journée internationale de la femme africaine. Les travaux ont été ouverts par la ministre de la promotion de la femme, Adjovi Apédoh-Anakoma.
La rencontre a mobilisé des membres du gouvernement, des partenaires techniques et financiers, des députés à l’Assemblée nationale, et des organisations non-gouvernementales œuvrant pour la promotion des droits de la femme et de l’enfant.
Cette année, les réflexions ont porté sur les freins, opportunités et défis de l’inclusion numérique et violences basées sur le genre. Un accent particulier a été mis sur les violences en ligne exercées sur les femmes et les filles.
Lors du forum, la ministre de la promotion de la femme a évoqué les mesures prises par le gouvernement pour mettre fin à ces pratiques. Il s’agit de la création des organes de protection des usagers et de lutte contre les violences en ligne, notamment l’agence nationale de la cyber sécurité, la loi relative à la protection des données à caractère personnel, l’adoption de la loi sur la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité.
Dans le cadre de la lutte contre les violences basées sur le genre, le gouvernement a mis en place des lignes vertes (1011 pour la protection des enfants, 8 284, pour les VBG et 8 050 pour les violences en milieu scolaire).
La ministre Adjovi Apédoh-Anakoma a exhorté les participants à ce forum à exploiter au maximum, les différents mécanismes mis en place par le Gouvernement et ses partenaires pour mettre en lumière les violences faites aux enfants et aux femmes à tous les niveaux.
Les violences basées sur le genre dans l’espace numérique ont de graves répercussions sur la vie des femmes et des filles, notamment leur santé psychologique et physique, leurs moyens d’existence, leur sécurité physique et leur réputation.
Dans ce sens, la communauté internationale pour sa part, appelle à une vigilance accrue afin de préserver les droits humains, de réduire les disparités hommes-femmes qui en découlent et de lutter contre les violences sur les femmes et les filles.
