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Emeutes à la prison civile de Lomé, le Directeur de la prison rassure

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La prison civile de Lomé a connu des mouvements d’humeur ce mardi 12 mai 2020. Les détenus demandent leurs libérations, au lendemain du dépistage de 19 cas positifs au coronavirus (Covid-19) dans le plus grand centre pénitentiaire du Togo.

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Les informations qui parviennent à notre rédactions font cas d’un mur de la prison qui serait cassé. Pour calmer les ardeurs, des forces de l’ordre auraient tiré des gaz lacrymogènes dans l’enceinte de la prison.

De son côté, Akibou Idrissou, le premier responsable de la prison civile de Lomé, parle « de petite manifestation très vite maitrisée ».

« Il s’agit d’une manifestion qui a été très vite maitrisée. Aucun dégât n’est à signaler et aucun mur de la prison n’a été détruit », a-t-il confié à nos confrères de l’Agence Afreepress.

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Et d’ajouter : « Nous sommes convenus sur des choses qui devraient être appliquées à partir de ce jour. Mais je me suis réveillé avec l’information des manifestations. On ne peut libérer des gens comme ça. La libération des détenus réponds à un certain nombre de procédures ».

Le Directeur de la prison civile de Lomé précise également que les nouveaux détenus sont systématiquement mis en quarantaine et les autres détenus sont à l’abri loin d’eux.

« Nous avons néanmoins convenu de procéder à un dépistage de tout le monde. On ne peut pas liberer les prisonniers comme ça. Cela constituerait même un risque pour la société », martèle-il.

De sources concordantes, on apprend que le plus célèbre prisonnier du Togo, Kpatcha Gnassingbé, le demi-frère du président de la république, détenu depuis 2009, a été exfiltré de la prison civile de Lomé pour une destination qui reste inconnue.

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