
La viande bovine associée à plusieurs plats culinaires est l’un des mets les plus prisés au Togo. L’élevage et la vente de bétail dans les communes des plateaux, à Anié 1, Haho 1, Est-Mono 1 contribuent largement au développement local et national. Des activités qui ont rapporté dans les caisses des communes, entre 2021 et 2022, 658 millions de FCFA. Une information révélée par l’Association Intercommunale pour le Développement des Plateaux (AIDAP), lors d’une réunion avec ses membres, rapporte le journal Togofist.

Un levier économique considérable pour le président de l’AIDAP.
« Ce secteur a un Impact important sur l’économie des communes que beaucoup ignorent », précise Victor Atara Ifaraba.
Chaque année à l’approche des fêtes musulmanes, les éleveurs de l’intérieur du pays et ceux venus des pays voisins viennent participer aux foires organisées par des associations de vendeurs et éleveurs de bétail et petits ruminants.

En 2017, dans un rapport publié par la FAO, ‘’ Revue des filiales, bétail, viande et lait et des politiques qui les influences’’, représentait 16,5% du PIB agricole et plus de 6,7% du PIB national togolais.
Toutefois, faire paître les troupeaux, demande de l’espace et des kilomètres à parcourir pour rafraîchir les bêtes. Ce qui cause aussi des dégâts à certains endroits.
Le président de la filière bétail et viande du Togo, déclare que pour récolter beaucoup plus de fonds dans ce secteur il faut « travailler à réduire considérablement les dégâts occasionnés par les bœufs».
Hormis la viande, plusieurs dérivés des bovins comme le lait font partie des aliments les plus consommés.