Les choses se précisent pour le Togo dans le cadre de son adhésion au Commonwealth. Lancé depuis 2014, le processus d’adhésion connaîtra bientôt sa phase décisive.
Une délégation de l’institution est à Lomé depuis quelques jours et a déjà échangé avec le premier ministre Victoire Tomegah-Dogbé.
Regroupant déjà 54 États membres, le Commonwealth (ou la communauté de Nations) est une organisation intergouvernementale d’anciens territoires de l’Empire britannique. Mais cela ne signifie pas un divorce avec le zone francophone.
« Le Togo ne quitte pas la francophonie. Il demeure membre à part entière. Le Togo reste un pays francophone. On va seulement renforcer les programmes d’enseignement de l’Anglais. Le Togo est un État indépendant et peut adhérer à l’organisation de son choix. Ce n’est pas une façon de couper les ponts avec la France. Nous voulons simplement réactiver d’autres partenariats. Le Commonwealth c’est un marché de 2 milliards de consommateurs. C’est une opportunité pour le Togo. Nous allons également nous frotter à d’autres cultures. », a indiqué Franck Missité, Directeur de cabinet du ministère de la Communication et des médias.