
Pour favoriser le développement des activités des opérateurs économiques et booster le commerce des services, le Togo va réviser sa liste d’engagements dans cinq secteurs prioritaires de services de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAF).

Une initiative commune du ministère du Commerce, de l’Industrie et de la Consommation Locale, de la Commission Économique pour l’Afrique (CEA et du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) qui a débuté ce 09 août 2022 par un atelier à Lomé.
Au Togo, le secteur des services contribue entre 40% et 43% du PIB et participe largement à la création de l’emploi et de la richesse nationale. A travers ces échanges les partenaires cherchent à faciliter le commerce entre les membres de la ZLECAf.
Le Togo avait, en 2020, organisé une table ronde avec les acteurs des cinq secteurs prioritaires visés, entre autres : les services financiers, les services de transports, les services relatifs au tourisme et aux voyages, les services de communication et ceux fournis aux entreprises pour tenir compte les remarques de chaque acteur utile à une meilleure constitution de la liste d’engagements spécifiques du Togo.

Une liste affiliée à celle de la CEDEAO et remise au secrétariat de la ZLECAf qui a analysé les propositions de la CEDEAO.
Pour le directeur général du Commerce, représentant le ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Consommation Locale, M. Claude Talime Abé, ce système est bénéfique à la création d’emplois et une meilleure productivité.
« L’ouverture des marchés aux fournisseurs de services étrangers garantit les prix les plus bas, un plus grand choix, une innovation plus rapide et une meilleure productivité. Elle contribue à la création de nouveaux emplois par l’implantation de nouveaux fournisseurs de services. Elle améliore aussi la compétitivité des pays en fournissant le développement des secteurs de services nationaux compétitifs. La libération du commerce des services permet également une mobilité accrue des personnes et des capitaux étant entendu que l’échange de services peut donner lieu au déplacement du fournisseur effectif, voire du consommateur », a-t-il indiqué.
Toutefois, M. Claude Talime Abe, relève les désavantages pour les petites économies des pays les moins avancés comme celles du Togo où la concurrence est très rude, entre les fournisseurs des services ce qui mettrait à l’écart certains fournisseurs ne pouvant suivre le rythme.
Aimée DRAVIE