
Face à la recrudescence des attaques terroristes dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) tire la sonnette d’alarme. Dans un communiqué publié ce mardi, l’organisation régionale exprime sa profonde inquiétude devant l’escalade de la violence perpétrée par des groupes armés dans la région, notamment au Nigeria.
Selon la CEDEAO, les auteurs de ces attaques s’en prennent sans distinction aux civils innocents, quelles que soient leur religion, leur origine ou leur appartenance ethnique. L’organisation souligne que les victimes de ces violences incluent aussi bien des musulmans que des chrétiens et des adeptes d’autres confessions.
« La violence liée au terrorisme ne fait aucune distinction de sexe, de religion, d’origine ethnique ou d’âge », rappelle la Commission, citant plusieurs rapports indépendants confirmant cette réalité au fil des ans.

La CEDEAO a également dénoncé les rumeurs selon lesquelles certains groupes terroristes mèneraient une campagne ciblée contre une communauté religieuse spécifique, ou qu’un génocide serait en cours dans la région. L’organisation rejette fermement ces affirmations qu’elle juge « fausses et dangereuses », car elles risquent d’alimenter les divisions et de fragiliser davantage la cohésion sociale déjà mise à rude épreuve.
Dans son appel, la CEDEAO invite les Nations unies, les partenaires internationaux et les États membres à renforcer leur soutien dans la lutte contre le terrorisme. Elle exhorte la communauté internationale à se mobiliser aux côtés des pays d’Afrique de l’Ouest afin de mettre fin à ces violences qui touchent indistinctement toutes les communautés.
« La CEDEAO appelle le monde entier à soutenir les pays de la région dans leur lutte contre le terrorisme qui vise toutes les communautés », conclut le communiqué.

