AVANT TITRE ARTICLE

OMS/AFRO : Dr Tsolenyanu fait entendre les préoccupations des pays francophones

451
Affiche début Article 650x400pixel

Lusaka, la capitale zambienne est, depuis ce jour, le cadre des assises du 75ᵉ Comité régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique. Ce rendez-vous annuel réunit ministres, experts, partenaires techniques ainsi que des représentants du personnel soignant du continent, parmi lesquels figure le médecin-chirurgien togolais, Dr Gilbert Tsolenyanu, porte-voix des pays francophones.

Les débats de cette session portent sur les grandes priorités de santé publique en Afrique et visent à tracer les lignes directrices pour les prochaines années. Particularité de cette édition : l’OMS a ouvert ses portes à la représentation officielle des professionnels de santé à travers l’Internationale des Services Publics (ISP), une fédération syndicale mondiale active dans plus de 150 pays.

À ce titre, une délégation tripartite prend part aux travaux. Elle comprend un responsable santé du siège de l’ISP, une représentante des pays anglophones, Ofori-Ampofo, et le Dr Gilbert Tsolenyanu, secrétaire général du SYNPHOT (Syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo), pour les pays francophones.

Affiche Milieu article 728x90pixel

Cette présence syndicale marque une étape importante dans la reconnaissance du rôle essentiel du personnel médical dans la solidité des systèmes de santé africains. Elle ouvre également la voie à une gouvernance plus inclusive, intégrant l’expérience de ceux qui exercent directement sur le terrain.

Dr Tsolenyanu entend notamment mettre en avant les défis propres aux États francophones : insuffisance de financements, difficultés de recrutement, couverture sociale limitée, besoins en formation continue et gestion des urgences sanitaires.

Dans un contexte où les pays africains cherchent à consolider leurs systèmes de santé après la pandémie de Covid-19, tout en affrontant de nouvelles menaces comme les épidémies récurrentes, le changement climatique ou la fuite des compétences médicales, cette dynamique de dialogue apparaît comme un tournant stratégique.

Avec cette participation inédite, l’ISP souhaite inscrire durablement les voix des soignants dans les instances décisionnelles régionales et internationales, convaincue que des politiques de santé efficaces passent aussi par l’écoute de celles et ceux qui font vivre les hôpitaux et centres de soins au quotidien.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.