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Transports routiers : une expertise pour redéfinir le Corridor Lomé-Cinkassé-Ouagadougou

Le corridor Lomé-Ouagadougou est l'une des voies privilégiées de la région afin d'assurer la liaison entre les pays enclavés et la mer.

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Lomé accueille une rencontre d’échanges commerciaux et de coopération entre les ministres togolais  des transports routiers, aériens et ferroviaires Affoh Atcha-Dedji, du commerce, de l’industrie et de la consommation locale Kodjo Adedze, des Travaux Publics Zouréhatou Tcho-Kondo Kassa Traoré, du préfet du Golfe Atabou Kossi et leurs homologues  burkinabè, en tête de délégation le ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière Mahamadou Zampaligre, du ministre du développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises Abdoulaye Tall, les opérateurs économiques et les présidents des faîtières des transporteurs des deux pays.

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Pendant deux jours, les travaux vont permettre de discuter de l’axe Lomé-Cinkassé-Ouagadougou, ceci dans le cadre de la coopération pour entretenir les relations commerciales entre le Togo et le Burkina Faso.

Le Burkina Faso étant un pays enclavé, il fait transiter ses marchandises depuis le port autonome de Lomé. Le corridor qui le relie au Togo est long de plus de 1000 km, un véritable vivier pour le développement économique et des relations entre les deux états.

 

Avec les espaces stratégiques du port autonome de Lomé et la plateforme industrielle d’Adétikopé, le Togo et le Burkina Faso s’engagent pleinement pour modéliser cet axe d’approvisionnement en restructurant les procédures douanières, de fret pour stimuler les échanges socio-économiques voire culturels et jeter un accent particulier sur les marchandises qui transitent entre les deux nations.

Pour le ministre Affoh Atcha-Dedji la sécurité des personnes, des biens et des infrastructures, mais surtout des marchandises qui doivent arriver à destination avec un trafic fluidifié vu le volume de marchandises est importante.

 

« La rencontre se situe dans le cadre de bonnes relations entre le Burkina Faso et le Togo. En matière de fret qui quitte le port autonome de Lomé, vers hinterland, le Burkina Faso a un gros volume par rapport aux autres états. L’objectif c’est de renforcer les relations. Il faut surtout la fluidité du trafic. Quand un véhicule quitte le port de Lomé avec des marchandises, il faut qu’il arrive en temps réel et en un temps record au Burkina Faso. Nous allons discuter des problèmes que nous rencontrons au niveau du port, au niveau du corridor Lomé – Ouagadougou, insister notamment sur un point pour ne pas détruire  nos infrastructures très développés. Il faut veiller à ce que nous protégeons les personnes, infrastructures et les biens. Sur ce corridor, l’application du règlement 14 de l’UEMOA est important quand vous voyez beaucoup d’accidents sur les routes c’est dû à des surcharges », déclare le ministre des transports routiers.

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Affoh Atcha-Dedji, Ministre togolais des transports routiers, aériens et ferroviaires

Le ministre burkinabè des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière Mahamadou Zampaligre de son côté, espère lever toutes les interrogations qui empêchent une meilleure exploitation de l’axe Lomé-Ouagadougou et trouver les solutions idoines à ces problèmes.

« L’objectif principal, c’est de discuter sur toutes les problématiques, les disfonctionnements qui créent les performances du corridor Lomé-Ouagadougou. Nous avions une multitude d’acteurs sur ce corridor, nous avions assez de questions liées au commerce, au transport et ses moyens. Toutes ces problématiques encadrées par la législation nationale et communautaire rencontrent des difficultés qu’il convient de régler » explique-t-il.

 

Mahamadou Zampaligre, ministre burkinabé des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière

Le vice-président de la faîtière des transporteurs du Togo, Kodjo Rémi Kpadenou se réjouit de cette initiative louable car, elle  permet de mettre sur la table les problèmes du secteur du transport particulièrement le corridor Lomé-cinkassé-Ouagadougou avec toutes les crises multiformes  qui se posent.

Pour rappel, le règlement n°14/2005/CM/UEMOA est relatif à l’harmonisation des normes et des procédures du contrôle du gabarit, du poids, et de la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises dans les états membres de l’union Economique et Monétaire Ouest Africaine.

 

 

Aimée DRAVIE 

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