Alors que le Togo multiplie et renforce les postes de péages sur tout le territoire national, le Ghana supprime les siens.
C’est ce qu’a annoncé le ministre ghanéen des transports Ken Ofori-Atta devant le parlement lors de la déclaration budgétaire et la politique économique 2022.
« Au fil des années, les points de péage sont devenus des centres de marché malsains, occasionnent une circulation dense sur nos routes, allongent les durées de trajet d’un endroit à un autre et ont un impact négatif sur la productivité. La congestion générée aux points de péage, en plus de créer ces inconvénients, conduit également à la pollution dans et autour de ces environs », a indiqué le ministre.
La nouvelle mesure a pris effet à partir de ce jeudi 18 novembre à minuit, conformément à une note du ministre des routes et autoroutes, Kwasi Amoako-Attah.
« Suite à la présentation du budget 2022 par le ministre des Finances au nom de son Excellence, le président de la République du Ghana, le mercredi 17 novembre 2021, le ministère des Routes et des Autoroutes ordonne par la présente l’arrêt de la collecte des péages des routes et des ponts dans tout le pays. « Cette directive prend effet à partir du jeudi 18 novembre 2021 à minuit », peut-on lire dans une partie de la note.
Selon clé gouvernement, les postes de péages nuisent plutôt que d’arranger. Il indique aussi que les agents des postes de péage seront réaffectés.
Au Togo, c’est tout le contraire. Les postes de péages ces dernières années ont été soit modernisés, soit nouvellement construits.
Aussi, les frais de péages ont été augmentés en Mars dernier. La décision fait entrer aussi le paiement des frais par les conducteurs d’engins à 2 et 3 roues. On dénombre depuis Juillet 2021, 13 postes de péages au Togo.