
Au Togo, la situation socio-politique actuelle continue d’interpeller différentes composantes de la société. Afin de trouver des voies et moyens pour une sortie de crise, le Collectif des Jeunes pour le Développement (CJD), en collaboration avec ses partenaires et organisations affiliées, a réuni mercredi 16 juillet 2025 à Lomé, des leaders communautaires, des jeunes, enfants, adultes.
La rencontre est placée sous le thème « Le Togo entre tensions sociales et le devoir de préserver un climat favorable au développement socio-économique ». Elle se veut un cadre de proposition d’approches de solution pour calmer la tension et préserver le climat de paix dans le pays.
« Très souvent, les vrais protagonistes des crises ne sont pas victimes et c’est nous qui ne sommes pas protagonistes qui le sont. Parce que quand deux éléphants se battent, ce sont les herbes qui meurent. Nous voulons écouter ceux qui réclament, lancent l’appel à la violence. Nous voulons nous adresser au gouvernement pour voir quel est le problème, quel est le terrain d’entente pour que nous puissions vivre en paix et dans une cohésion totale. « , a déclaré Constant LEMOU, secrétaire général du Collectif des Jeunes pour le Développement.

Lors de cette rencontre, des panels ont été animés sur les notions de tolérance, du vivre-ensemble, de la paix, de la cohésion sociale entre autres.
« C’est chaque togolais qui doit travailler pour préserver la paix et la sécurité dans notre pays. Nous avons déjà un sérieux problème des attaques terroristes dans le Nord du pays, nous avons pas besoin d’ouvrir un autre front. Si nous nous plongeons dans la violence, ce sera un chaos économique », a renchérit Constant LEMOU
Dans la foulée, le Collectif des Jeunes pour le Développement a recueilli les préoccupations des participants. Les responsables du Collectif ont promis, de les soumettre aux autorités du pays via la formulation d’une série de recommandations.
Pour rappel, la causerie-débat intervient dans un contexte où les togolais sont appelés à se rendre aux urnes afin d’élire les 1527 conseillers municipaux.


