
L’Institut National d’Assurance Maladie (INAM) poursuit sa transformation avec des avancées notables dans la gestion du Régime d’Assurance Maladie Universelle (AMU-INAM). Au cours des trois derniers mois, plusieurs innovations ont été mises en place pour améliorer l’accès aux soins et optimiser la gestion des prestations de santé.

L’un des changements majeurs concerne l’instauration de la gratuité des carnets de soins, qui étaient jusqu’alors payants pour les assurés. Cette mesure vise à alléger les charges des bénéficiaires tout en garantissant un accès plus simple aux soins de santé.
Depuis le 1er janvier 2025, l’INAM a introduit de nouvelles feuilles de soins et d’hospitalisation, plus adaptées aux exigences de l’Assurance Maladie Universelle (AMU). Ces nouveaux supports remplacent progressivement les anciens carnets de soins et sont directement disponibles auprès des prestataires conventionnés, simplifiant ainsi le processus de prise en charge.

L’INAM a également pris des mesures pour régulariser le retard dans la production des cartes des assurés. Entre novembre 2024 et janvier 2025, 15 987 cartes ont été produites et mises à la disposition des bénéficiaires, garantissant ainsi un accès rapide et effectif aux services de santé.
Face aux retards de paiement des factures des prestataires de soins, l’INAM a débloqué une enveloppe de 3,6 milliards de francs CFA entre octobre 2024 et janvier 2025. Ce règlement massif permet d’assainir la relation avec les établissements de santé et d’assurer la continuité des prestations médicales pour les assurés.
Dans le but d’améliorer la rapidité du traitement des factures et des remboursements, un nouveau centre de traitement des factures a été ouvert à Kara, venant s’ajouter à celui de Lomé. Cette initiative vise à réduire les délais de paiement et à optimiser le fonctionnement du régime AMU-INAM sur l’ensemble du territoire.
L’INAM a intégré le programme “School Assur” dans son régime sous le nouveau nom “School AMU”. Cette transformation assure la pérennité de la couverture maladie des élèves inscrits dans les établissements scolaires publics d’enseignement général et technique. Désormais, ces élèves bénéficient de soins médicaux pris en charge dans toutes les formations sanitaires publiques, renforçant ainsi l’accès à la santé pour les jeunes.