Encore un pas de plus dans le processus d’élaboration du Schéma National d’Aménagement du Territoire (SNAT). Le ministère de la Planification du Développement et de la Coopération à travers la Direction Générale de l’Aménagement du Territoire continue avec les rencontres acteurs de développement afin de collecter les données nécessaires à l’établissement du rapport diagnostique.
Après les ateliers techniques dans les chefs-lieux de toutes les régions administratives du pays entre le 21 mars et le 1er avril 2023, un atelier technique et participatif pour la collecte de données et d’informations ainsi que des aspirations des parties prenantes sur leurs missions stratégiques est organisé à Lomé, à l’attention des acteurs de développement du niveau central.
Durant deux jours, les participants se penchent sur le contexte de la Planification Stratégique et feront l’analyse de la situation actuelle et identifieront la vision et la mission stratégique ainsi que les tendances actuelles. Ils proposeront également les axes stratégiques et les projets et programmes prioritaires en lien avec les valeurs existentielles.
Le Secrétaire Général du Ministère de la Planification du Développement et de la Coopération, M. PANETO Bèguèdouwè qui a ouvert les travaux, a souligné que la planification économique et l’aménagement du territoire sont deux processus indissociables qui doivent conduire à un développement harmonieux et durable de l’ensemble du territoire national.
Pour ce faire, le gouvernement a fait de l’aménagement du territoire une priorité dans la planification du développement du pays. Depuis 2020, le processus est résolument engagé, sous l’impulsion du Président de la République, pour doter le pays d’un schéma national d’aménagement du territoire (SNAT), un outil permettant de fixer les grandes lignes pour un avenir viable et maîtrisé d’un territoire.
Le SNAT fixe les principales options de développement socio-économique et d’aménagement physique et spatial pour le long terme, en vue d’assurer une utilisation rationnelle du sol et de l’espace. Il est donc un instrument de gouvernance territoriale permettant au gouvernement de mieux répartir sur le territoire de nouvelles activités économiques, socio-culturelles et environnementales, d’exploiter les atouts tout en limitant les contraintes et les gaspillages, d’obtenir des progrès collectifs et d’assurer le bien-être des populations et l’équité territoriale, a souligné le Secrétaire Général.
La Rédaction