« Si Jules Amim veut diriger un parti politique, qu’il aille créer son propre parti, comme l’ont fait…», Gerry Taama
Le Nouvel Engagement Togolais (NET), est désormais le théâtre d’une crise politique sans précédent. Gerry Taama, fondateur du NET, fait face à une tentative de prise de contrôle interne qui met en péril l’avenir du parti.Dans un texte poignant publié sur sa page Facebook, il exprime sa détermination à défendre le parti qu’il a bâti, dénonçant ceux qu’il accuse de vouloir usurper son héritage politique.
La crise au sein du NET révèle les fractures internes qui fragilisent les partis d’opposition en Afrique. Gerry Taama, qui a longtemps été le visage du NET, voit aujourd’hui son leadership contesté par un ancien proche collaborateur, Jules Amim. Ce dernier, bien que peu connu du grand public, tente de prendre les rênes du parti, profitant de l’absence de Gerry Taama qui avait annoncé son retrait de la politique. Ce retrait, perçu par certains comme un signe de faiblesse, a donné lieu à des manœuvres internes visant à le remplacer.
Gerry Taama ne cache pas son indignation face à ce qu’il considère comme une tentative de vol de l’héritage politique qu’il a construit. Il rappelle son parcours et les sacrifices consentis pour faire du NET un acteur incontournable sur la scène politique togolaise. Sa détermination à reprendre les rênes du parti démontre que, malgré son annonce de retrait, il n’est pas prêt à céder le contrôle à ceux qu’il qualifie de « sorciers » politiques.
La crise au sein du NET illustre les défis auxquels sont confrontés les partis politiques en Afrique, où les luttes internes peuvent facilement éclater en conflits ouverts. Le combat de Gerry Taama pour préserver l’intégrité du NET pourrait bien redéfinir l’avenir du parti et, par extension, l’échiquier politique togolais. Ce feuilleton politique est loin d’être terminé, et la scène est désormais ouverte pour une confrontation qui pourrait laisser des traces durables.