
Créee pour pallier à la cigarette ordinaire et faire baisser le taux de tabagisme dans le monde, la cigarette électronique est plus addictive et nocive pour la santé, selon le cardiologue Jacqueline Scholz.

Fabriquée à titre préventif et thérapeutique, cet inhalateur électronique de nicotine rend de plus en plus d’adolescents dépendants du tabac. Ce qui les placent sur la voie d’une dépendance sûre de l’addiction au tabac au cours de leur vie.

Malgré l’interdiction et la vente dans plusieurs pays, elle circule toutefois par des liaisons de sous réseaux dépourvue de tout contrôle sanitaire.
Ces cigarettes peuvent entraîner des maladies inflammatoires des poumons.
Ses composés, organiques et aromatiques de tout genre suscitent beaucoup d’interrogations et interpellent les médecins sur leur véritable rôle sur la santé. La cigarette électronique est réutilisable à tout moment et ses nouvelles versions plus attirantes avec des arômes au goût plus doux. Une cigarette de plus en plus utilisée par les très jeunes.
«Je vois dans mon cabinet de plus en plus de jeunes entre 16 et 24 ans qui utilisent ce produit et ont un taux de nicotine dans leur organisme équivalent à celui de plus de 20 cigarettes par jour», explique la cardiologue Jacqueline Scholz, qui dirige la clinique de traitement du tabagisme à l’Institut de cardiologie de Sao Paulo au média BBC.
Dans son rapport de 2021, l’OMS taclait déjà les entreprises qui les fabriquent et font les publicités mensongères pour mettre le produit sur le marché. Les jeunes de 16 à 24 ans ont un fort taux de nicotine dans l’organisme équivalant à un paquet de cigarettes ordinaires par jour.
Le Rapport de l’OMS
sur l’épidémie mondiale de tabagisme
inclut des données sur les inhalateurs
électroniques de nicotine, et il révèle que 111 pays au total réglementent d’une manière ou d’une autre ces dispositifs.