La date du 19 août 2017 rappelle de tristes souvenirs aux populations togolaises. Des manifestations politiques qui avaient démarré dans certaines localités, ont fait plusieurs morts et blessés.
Deux ans plus tard, l’heure est à la réconciliation. Avec l’appui du Programme des Nations-Unies pour le développement, le gouvernement œuvre pour que les forces de défense et de sécurité et les populations fument le calumet de la paix et surtout anticipent pour éviter la résurgence de pareilles situations. C’est ce qui a motivé le regroupement des populations et hommes en uniforme de Mango pour un dialogue direct ce mercredi 20 novembre 2019.
« Nous avons prévu des échanges que nous voulons sincères et francs. Parce qu’il ne faut pas se tromper. Il faut dire le mal là où il est pour qu’on puisse apporter la solution. Bientôt nous allons rentrer dans une phase électorale, il ne faut pas que les gens viennent chanter pour monter les uns contre les autres, pour inciter les jeunes à la désobéissance, à la violence. Le gouvernement a la conviction et demande aux autres acteurs de prendre leur responsabilité parce que la paix quand on la perd, ce nest pas aussi facile de la retrouver. Nous avons des pays qui en souffrent actuellement », a indiqué Yark Damehane, ministre de la sécurité et de la protection civile.
Il appelle particulièrement les acteurs politiques à la responsabilité dans leur liberté. sécurité. ” Mon souhait est que les acteurs politiques jouent aussi leur partition. C’est vrai qu’il y aura des manifestations pacifiques publiques, mais nous ne voulons plus qu’à l’issue de ces manifestations, qu’on nous parle de blessés ou de morts. Ce n’est pas normal dans notre pays”, a-t-il demandé.