L’Angola a pris vendredi la présidence tournante de l’OEACP, l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique un poste qu’il occupera pendant les trois prochaines années avec de nombreux défis. C’était au terme du premier sommet des chefs d’Etats et de gouvernement à Luanda.
Le chef de l’Etat angolais a déclaré que les pays qui composent l’organisation doivent être un “facteur d’équilibre dans un monde défavorable” et travailler ensemble pour le développement. João Lourenço a souligné que lorsque les intérêts individuels prévalent, “des tensions peuvent être générées qui menacent la paix et la sécurité internationale”, ce qui met en péril la résolution de problèmes tels que la “faim”, la “lutte contre la pauvreté” ou le “changement climatique”.
L’Angola place son mandat sous le signe de l’atténuation des effets du changement climatique, de la bonne gouvernance, de la transparence, et de la valorisation de la production interne de chaque pays, à travers des partenariats avec les institutions internationales.
Le sommet de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique s’achève ce samedi, avec l’espoir que tous les chefs d’État signent la déclaration de Luanda.
La rencontre a été sanctionnée par une déclaration appelée « Déclaration de Luanda ».
« 10ème Sommet des Chefs d’États de l’OEACP à Luanda sur le thème : 3 continents, 3 océans, 1 destin commun:…. Membre actif de notre organisation avec les différents accords de Lomé I, II. Le Togo par le Président Faure Gnassingbé soutient la déclaration de Luanda », écrit Robert Dussey.
