Il était sollicité comme médiateur dans la crise malienne. Le président de la République togolaise Faure Gnassingbé a souvent accueilli à Lomé les dirigeants maliens depuis le coup d’État du 24 mai 2021.
Alors que les sanctions planaient sur trois les pays de la zone ayant connu la même situation notamment le Burkina Faso et le Guinée et le Mali, le pays d’Assimi Goita s’est vu levé la sanction économique et financière par les chefs d’États et de gouvernements ce dimanche lors de la 61e session du conseil de la CEDEAO. Historique !
Le Mali retrouve ainsi sa place parmi les pays de la zone ouest africaine après plus d’un semestre.
La voix de Faure Gnassingbé a beaucoup pesé pour arriver à cette décision. Il l’avait promis au président Assimi Goita et à son ministre des affaires étrangères Abdoulaye Diop lors de leur différents déplacements sur Lomé.
C’est d’abord pour «le bien-être des populations», indiquait Faure Gnassingbé en se rendant au sommet dimanche.
Pour rappel, à l’annonce des sanctions, les frontières des différents pays avec le Mali ont été fermés empêchant les échanges commerciaux et punissant la population.
Avec cette levée de sanction, la possibilité de reprendre les affaires par la réouverture des frontières est envisageable.
Lazarre KONDO