Liberté de la presse : Le PPT plaide pour l’abrogation des peines privatives de liberté dans le code de la presse
La presse togolaise a traversé une zone de turbulence en 2021. Cela passe par le retrait du récépissé à l’hebdomadaire « L’indépendant Express » de Carlos KETOHOU, suspension des journaux « L’alternative », « Fraternité », la révélation d’espionnage des journalistes togolais avec le logiciel PEGASUS, ou encore l’arrestation des journalistes, Ferdinand AYITE et Joël EGAH, une affaire qui défraie toujours la chronique.
Ce baromètre présenté ce lundi par le Patronat de presse togolaise fait aussi référence à l’annulation de la décision de la HAAC relative à la suspension pour deux mois du journal La Symphonie, une première.
Ce tableau peint présente une couleur sombre pour la presse et ne semble pas donner de jours glorieux à la profession du journalisme au Togo.
C’est en ce sens que l’organisation lance un plaidoyer et un lobbying pour assainir le cadre légal défavorable à l’ancrage de la liberté de presse au Togo.
Au vue de toutes les lois et dispositions qui régissent la profession du journalisme au Togo, le Patronat de la Presse appelle à tous les professionnels des médias, toutes les organisations de la presse tant du privé que du public à une mobilisation pour l’abrogation de l’alinéa 2 de l’article 3, l’alinéa 3 de l’article 5 du code de la presse et de la Communication du 07 Janvier 2020. Il appelle également à l’allègement des lourdes peines d’amende du nouveau Code de la Presse et de la Communication pour les arrimer aux dispositions de l’ancien code.
L’adoption du décret d’application de la Convention de Florence et du protocole de Nairobie, ratifiés par le Togo depuis Novembre 2009.
Le PPT convie surtout les professionnels des médias, à une autocritique sincère, à plus de professionnalisme pour éviter des soubresauts et zones de turbulence comme en 2021.