Observée chaque 10 octobre, la Journée mondiale de la santé mentale 2023 est l’occasion pour les personnes et les communautés de réfléchir autour du thème « La santé mentale est un droit humain universel ». L’objectif est de sensibiliser davantage à cette question et d’inciter à la prise d’initiatives visant à promouvoir et à protéger la santé mentale de chaque individu, considérée comme un droit inaliénable de l’humanité.
Au Togo, l’ONG Nouvelle Approche Santé Mentale en Afrique (NASM Afrique) s’est également jointe à cette noble cause en observant cette journée. Un rassemblement significatif a eu lieu à son siège à Sanguéra, réunissant des jeunes et des membres de la communauté de la commune d’Agoè-Nyivé 5.
“Les individus souffrant de troubles mentaux sont souvent stigmatisés et rejetés par la société, y compris leur propre famille. Cette année, l’OMS a souhaité mettre l’accent sur l’importance des droits humains, même dans le contexte de la maladie mentale”, a indiqué Dr Florian EZUI.
Autour du sous-thème “L’importance de la santé mentale dans notre communauté”, l’ONG s’est efforcée d’éclairer les défis spécifiques en matière de santé mentale au niveau local, tout en proposant des solutions possibles. Cette démarche a été accompagnée de discours, de témoignages, de débats et d’autres activités visant à favoriser la convivialité et l’interaction entre les différentes générations.
Sous la houlette du président de l’ONG, le Dr. Florian EZUI, NASM Afrique poursuit, après presque une décennie d’engagement, ses efforts inlassables au Togo. Parmi ses activités, l’organisation se distingue par la formation de jeunes ambassadeurs, aptes à sensibiliser et à éduquer la communauté sur les enjeux liés à la santé mentale, contribuant ainsi à briser les barrières de la stigmatisation et à promouvoir une compréhension plus profonde de la question.
