Depuis quelques heures, circulent sur les réseaux sociaux, des interrogations et des incompréhensions sur la décision des autorités interdisant la vente du carburant frelaté communément appelé “boudè” dans la commune de kpendjal 1 (mandouri). Nombreux sont ceux qui fustigent cette décision argumentant que la localité ne dispose d’aucune station-service.
D’après les informations, cette décision a été prise pour couper la chaîne de ravitaillement des terroristes de l’autre côté des frontières en carburant.
« Dans certaines parties du Burkina Faso, la vente du carburant frelaté a été interdite depuis longtemps, et les récalcitrants sont considérés soit comme complices ou terroristes… Nous sommes dans la logique d’une franche collaboration et nous avons un ennemi commun… », a confié une source.
En clair, par cette décision, le Togo ne veut pas servir de pont de ravitaillement en carburant aux terroristes sur le territoire burkinabè. Ce carburant qui très souvent a pour origine le Bénin se retrouve dans les mains de la nébuleuse qui l’utilise pour commettre des actes violents et de meurtre.
En attendant “d’éventuelles mesures d’accompagnement”, la sécurité passe en priorité.
Source : Radio Motaog