À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le Syndicat des Praticiens Hospitaliers du Togo (Synphot) a choisi d’honorer à la fois la femme soignante et la femme soignée. Cette initiative vise à reconnaître d’une part le rôle essentiel des professionnelles de santé, véritables héroïnes du quotidien, et d’autre part, celui des patientes, mères de l’humanité.
Pour marquer cet hommage, le Synphot a ciblé les services de gynécologie-obstétrique et maternité, où plus de 80 % du personnel est féminin et où les patientes sont exclusivement des femmes. Trois établissements ont été retenus : le CHU de Tokoin, le CHU Campus et l’hôpital de Bé.
Au-delà de la célébration, cette initiative porte un message fort de solidarité et d’empathie entre les femmes soignantes et les femmes soignées. « Ce sont des sœurs et cette solidarité doit triompher de toute critique ou contestation », souligne le Dr Gilbert Tsolenyanu, secrétaire général du Synphot.
Cette action s’inscrit également dans une dynamique plus large, avec le lancement imminent d’une campagne pilote axée sur l’amélioration de l’accueil, l’hygiène hospitalière et la lutte contre les mauvaises pratiques et la corruption dans le système de santé. Le Synphot entend ainsi renforcer la qualité des soins tout en œuvrant pour de meilleures conditions de travail et de rémunération des professionnels de santé.
