Ce mardi, le Ministre de la Réforme du service public, du Travail et du Dialogue social, Gilbert Bawara, était l’invité des médias nationaux. Au menu de ses échanges, plusieurs dossiers sensibles et d’actualité ont été abordés, allant de la situation du rappeur Aamron aux manifestations prévues, en passant par la composition du prochain gouvernement et la posture du Togo face à l’Alliance des États du Sahel (AES).
Revenant sur la récente libération du rappeur Aamron, incarcéré pour injures et diffamation, le ministre a qualifié l’affaire de « regrettable ». Selon lui, elle ne méritait pas de suites judiciaires. Cette libération, analyse-t-il, s’inscrit dans une volonté d’apaisement dans un contexte politique tendu.
À propos des manifestations annoncées pour la fin juin, M. Bawara a rappelé les exigences légales en matière de rassemblements publics. « Si l’autorité n’a pas été saisie, il s’agit de manifestations illégales. L’État ne se laissera pas faire », a-t-il prévenu.
S’agissant du retard observé dans la mise en place du nouveau gouvernement, le ministre a tenu à rassurer l’opinion : « L’équipe actuelle reste à la tâche et assure pleinement ses missions. Les institutions fonctionnent normalement. »
Interrogé enfin sur une possible adhésion du Togo à l’AES, Gilbert Bawara a précisé que cette décision relèverait du Président du Conseil. Il a toutefois insisté sur l’attachement du Togo à la paix et au bon voisinage, valeurs qu’il considère comme fondatrices de la politique extérieure du pays.
