Au Togo, le bilan de l’année 2023 sera bientôt dressé par différents acteurs de la société civile, institutions étatiques, ainsi que non-étatiques. La nouvelle année 2024 va sans doute s’ouvrir sur de nouvelles perspectives et des défis tant sur le plan politique, économique, social ou encore des droits humains.
D’ores et déjà, les militants de protection les droits de l’homme, font le point de la situation des droits humains au cours des 12 derniers mois. D’après le tableau peint par le Collectif des associations contre l’impunité, il dégage un bilan global mitigé.
Le président du conseil d’administration du Collectif des associations contre l’impunité au Togo (CACIT), souhaitait voir la situation des droits humains s’améliorer davantage, mais il est resté sur sa soif.
Nous aurions souhaité que les choses aillent autrement. Cependant, nous avions constaté une certaine régression surtout en matière de la liberté d’expression, liberté de la presse et liberté de réunion et de manifestation, a confié Me claude Amégan rencontré à la 8e édition de la Nuit des Droits de l’Homme.
Dans la foulée, il n’a pas occulté la situation des journalistes, qui, selon lui, ont été poursuivis, certains sont partis en exil et d’autres encore qui viennent de sortir de prison, faisant allusion au cas de Loïc Lawson et Anani Sosou, qui bénéficient d’une liberté provisoire. Pour, Me Claude Amegan le nouveau code de la presse mérite d’être revu.
En 2023, dire que les réseaux sociaux ne sont pas des moyens de communication, surtout pour des communicateurs, je crois qu’il y a un problème. Il faut qu’on approche l’autorité afin que ces texte soient revus, a-t-il ajouté.
Le cas des partis politiques a été également interpellé le collectif des associations contre l’impunité au Togo. Selon Me Claude Amégan, il dégage une censure contre l’activité politique et que les leaders politiques n’ont pas pu dérouler leurs activités sur le terrain.
Le CACIT recommande une sensibilisation à l’endroit des pouvoirs publics et différentes composantes de la société sur les droits humains.