Le décès d’une fillette au Centre hospitalier préfectoral de Sotouboua, le 15 octobre denier continue de susciter l’indignation tant chez les populations et que chez les organisations de la santé. Après l’Observatoire pour la Promotion de la Santé en Afrique, c’est autour du syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo de monter au créneau.
Le synphot par la voix de son secrétaire général, Dr Gilbert Tsolenyanou demande que toute la lumière soit faite sur cette affaire, afin de situer les responsabilités. La mort de cette fille est une mort de trop indique le syndicat.
« On est en train d’accuser quelqu’un d’homicide involontaire sans lui donner la chance de prouver sa culpabilité ou son innocence. Je demande à la justice de se saisir cette affaire. Nous allons nous constituer soit en partie civile ou accusé. Nous n’allons plus accepter d’être diffamé, d’être le souffre-douleur des gens. Lorsqu’il y a des décès et il y a des suspicions, il y a des procédures qu’on enclenche. Nous voulons que la lumière soit faite sur l’affaire», a-t-il déclaré sur une radio de la place.
Le syndicat national des praticiens hospitalier du Togo estime que des agents de santé soient sanctionnés proportionnellement dans le respect des procédures, si leurs fautes sont avérées. Il réitère l’engagement du personnel de soins au Togo à pratiquer la médecine dans toute son essence.
Dans la foulée, il demande au personnel de soins de respecter la déontologie afin de mettre fin aux mauvaises pratiques dans les structures sanitaires du pays. Par ailleurs, le synphot se dit engagé à trouver une solution définitive aux problèmes de mauvais accueils dans les hôpitaux.
Le synphot saisi l’occasion et demande aux autorités de prendre leur responsabilité. Il lance un appel pressant au ministre de la Santé, à agir face à la recrudescence des cas de morsures de serpent qui malheureusement emportent les victimes.